Le roman historique : la collection Mon Histoire

(actualisé le ) par Mme Gasser

Les ouvrages de la collection Mon Histoire sont des histoires écrites sous la forme d’un journal intime. Sous la plume du personnage principal (qui est toujours une jeune fille), on découvre différentes époques importantes de l’histoire de France et du monde.
Un dossier documentaire accompagne chaque roman ce qui permet d’approfondir ses connaissances sur l’époque historique, notamment grâce à un rappel des dates importantes. Une bibliographie sur le sujet est proposée à la fin du dossier.

Voici les titres actuellement disponibles au CDI :

Pendant la famine en Irlande : journal de Phyllis McCormack, 1845-1847 de C. Drinkwater

La pomme de terre est la base de l’alimentation des paysans irlandais mais dans les années 1845-1847 le mildiou (une maladie causée par un champignon dévastateur) va s’attaquer aux plants et provoquer une catastrophe de grande ampleur, affamant des milliers d’Irlandais. Au travers de son journal intime, nous accompagnons Phyllis et sa famille tout au long de ces événements dramatiques : nous assistons au conflit social opposant les misérables paysans irlandais catholiques, locataires des terres et les riches propriétaires fonciers, protestants britanniques. Pat, le frère aîné de la jeune fille, combat aux côtés des "jeunes Irlandais" contre les inégalités et pour la liberté de leur pays.
Sa cote : R DRI p

Le temps des cerises : journal de Mathilde, 1870-1871 de C. Féret-Fleury

Partage le journal intime de Mathilde, et vis avec elle les événements de la Commune de Paris, aux côtés de Louise Michel. "4 septembre 1871. je n’en peux plus... Toute la journée, nous avons battu le pavé de Paris. Les nouvelles passaient de bouche en bouche : la déchéance de l’Empire venait d’être proclamée, il fallait courir place de la Concorde ! Là, sous un ciel éclatant, roulait une véritable mer humaine. "Vive la République !" Ce cri fusait de toutes parts. Moi aussi, je criais, soulevée de fièvre et d’espérance. Louise Michel me tenait la main, ses joues sillonnées de larmes. Elle était splendide, terrible et splendide comme cette révolution qu’elle appelait de ses vœux depuis si longtemps, et qui était en train de se faire, là, devant elle !".
Sa cote : R FÉR t

J’ai fui l’Allemagne nazie : journal d’Ilse, 1938-1939 de Y. Hassan

Le journal de cette jeune fille nous livre la terrible aventure que partagent avec elle neuf-cent-soixante Juifs allemands en mai 1939 à bord du paquebot Saint-Louis. Cet épisode, peu connu de l’histoire allemande, nous révèle l’exode de ces familles complètement démunies de leurs biens, vers la Havane ; mais arrivées à Cuba, il leur est interdit de débarquer. D’interminables négociations commencent pour trouver une terre d’accueil, après le refus des États-Unis.
Sa cote : R HAS j

Sous la Révolution française : journal de Louise Médréac, 1789-1791 de D. Joly

Louise Médréac arrive de sa Bretagne natale pour travailler dans l’atelier de Melle Bertin, couturière qui travaille pour de grandes dames et surtout pour la reine Marie-Antoinette. Or, nous sommes en avril 1789 lors de son arrivée. Louise voit donc de près l’ouverture des États Généraux, puis les débuts de la Révolution, jusqu’à la fuite du roi et son arrestation à Varennes. La place de Louise, proche du peuple et approchant la reine, permet de montrer toute l’ambiguïté des sentiments de la population de l’époque : à la fois confiance et méfiance envers la royauté, espoir d’un monde meilleur et craintes liées aux bouleversements.
Sa cote : R JOL s

Nzingha, princesse africaine 1595-1596 de P.-C. McKissack

Nzingha est de famille royale, mais c’est aussi une fille, et à ce titre destinée à rester confinée dans le mariage. Voilà qui va mal avec son caractère bien trempé, et son rêve de succéder à son père pour empêcher les Portugais d’envahir le territoire mbundu. Peu à peu, soutenue par une mère aimante et des petites sœurs dévouées, Nzingha va à la chasse, fait l’apprentissage des conflits d’intérêt à la cour et progresse dans l’estime de son père. Elle trouve même un mari disposé à la laisser aller et venir en toute liberté.
Sa cote : R MCK n

Martin, apprenti de Gutenberg, 1467-1468 de S. Humann

Partage le carnet de voyage de Martin, et découvre avec lui le métier d’imprimeur :« 27e jour d’octobre 1467. Après-demain, je quitte Strasbourg pour le royaume de France. Je ne sais plus si j’en ai encore le courage. Je suis fou. J’ai ici un abri, un oncle et une tante qui me traitent comme leur fils, un atelier où je pourrais continuer à apprendre le métier de typographe et je pars pour un pays inconnu à la recherche d’un homme que je ne retrouverai sans doute jamais. Parfois, quand je pense que je ne verrai plus la petite Liselle, quelque chose se serre dans ma gorge. ».
Sa cote : R HUM m

À l’aube de la révolution russe, Journal de Liouba, 1916-1917 d’ A.-M. Pol

Liouba a quatorze ans. D’origine française, elle est pensionnaire à l’École du Ballet impérial de Saint-Pétersbourg. La guerre contre les Prussiens n’a rien changé à son rêve de devenir danseuse car dans le cocon de l’école, les futures ballerines sont à l’abri de la réalité. Liouba attend donc la victoire du tsar Nicolas II, travaille dur et rêve du bel indifférent Georgy. Mais l’assassinat de Raspoutine va tout bouleverser. La jeune fille rencontre un étudiant, Youli, qui lui ouvre les yeux sur la situation dramatique du pays. Après une manifestation durement réprimée durant laquelle Youli est blessé, Liouba doit s’exiler.
Sa cote : R POL à

Li Mei, Suivante dans la Cité interdite, 1692-1693 d’I. Duquesnoy

Partage le journal intime de Li Mei, et découvre avec elle la vie à la cour impériale de Chine : « 1692. Nous examinions nos paysans lorsqu’un palanquin a traversé la plantation ; ma mère s’est tournée vers moi : Tu as quatorze ans, tu es une grande fille maintenant. Nous avons la chance que tu sois sélectionnée pour servir au palais de l’impératrice. Monte dans ce palanquin. Ne sois pas rebelle. Ne déshonore pas tes ancêtres par un caractère difficile ni par des plaintes. Fais tout ce qu’on t’ordonnera, mais ne dis jamais à personne que tu sais lire et écrire car je serais fouettée pour cette faute grave. »
Sa cote : R DUQ l

Infirmière pendant la Première Guerre mondiale, 1914-1918 de S. Humann

1917. Alors que le conflit s’éternise et que sur le front, les hommes tombent, les uns après les autres, Geneviève et sa mère intègrent plusieurs associations d’aides aux soldats. Le jour de ses seize ans, Geneviève commence à travailler à l’hôpital d’Houlgate où elle trouve sa vocation : infirmière. Partage le journal intime de Geneviève Darfeuil, et affronte avec elle les tourments de la Grande Guerre....
Sa cote : R HUM i

S.O.S. Titanic, Journal de Julia Facchini, 1912 de C. Féret-Fleury

Le journal intime de Julia, embarquée à bord du "Carpathia", nous fait vivre avec elle la nuit dramatique où le "Titanic" a coulé : « 15 avril 1912, 2 h 20 du matin.Je suis toujours sur le pont. Quelques passagers m’ont rejointe : comme moi, ils s’efforcent de passer inaperçus et de ne pas gêner l’équipage. Personne ne parle. Les hommes ont le visage grave et tendu ; une femme prie à voix basse. Nous marchons à une vitesse de dix-sept nœuds. Qui aurait cru que le "Carpathia" pouvait aller aussi vite ? Le capitaine a posté des vigies supplémentaires à l’avant, avec mission de le prévenir s’ils aperçoivent des glaces à la dérive, ou le moindre signe du "Titanic". Tout paraît tranquille - trop tranquille : la mer est plate comme un lac, les étoiles brillent avec intensité dans le ciel noir. Il fait de plus en plus froid. Comment imaginer que, à quelques milles d’ici, un navire aussi énorme soit en perdition ? »
Sa cote : R FÉR s

Je suis une esclave, Journal de Clotee, 1859-1860 de P.-C. McKissack

Clotee a douze ans. Esclave dans une plantation de coton de l’État de Virginie, elle apprend à lire et à écrire en cachette : « LIBERTÉ, c’est peut-êt’ le premier mot j’ai appris toute seule. Dans les quartiers, les gens, ils prient pour la liberté, ils chantent pour la liberté, mais pour pas que Maît’ Henley, il connaît leurs vrais sentiments, ils appellent la liberté "cieux". Tous, ils ont l’esprit fixé sur ce mot : liberté. Mais c’est un mot qui me parlait pas, que j’avais encore jamais pu voir. »
Sa cote : R MCK j